Deux grands courants ostéopathiques

Je pratique deux approches ostéopathiques différentes et complémentaires ayant pour finalité commune de restaurer la mobilité des structures corporelles hypomobiles :

L’approche tissulaire¹

Pour vous aider à comprendre cette approche, imaginez un fil de téléphone entortillé sur lui même: On peut dire de ce fil qu’il a accumulé de l’énergie. Pour qu’il libère sa charge, on va laisser le combiné virevolter jusqu’à ce qu’il s’immobilise, moment où l’équilibre est atteint.

En cas de traumatisme (coup du lapin, choc, chute…) nos tissus corporels (articulations, muscles, ligaments…) absorbent et retiennent de l’énergie occasionnant des dysfonctions tissulaires de tous types: blocages articulaires, contractures, tensions, compressions, rétractions…

Tout comme dans le cas du fil de téléphone, les structures en « rétention d’énergie » vont libérer leur charge par une succession de micro-mouvements que l’ostéopathe accompagne avec ses mains. Quant la charge s’est exprimée, la structure concernée ne libère plus d’énergie par une succession de micro-mouvement, elle s’immobilise sous ses. Elle a atteint l’état d’équilibre. Le Mouvement Respiratoire Primaire est à nouveau perçu.

¹Un tissu est un ensemble de cellules ayant la même structure et la même fonction. On distingue les tissus musculaire, osseux, viscéral, facial, ligamentaire, tendineux…

L’approche structurelle

En cas de blocage articulaire, le praticien restaure la mobilité de l’articulation en appliquant une force de faible amplitude-haute vélocité et de direction opposée au blocage. La manipulation peut s’accompagner d’un craquement qui correspond à un phénomène de cavitation (cavité de gaz présent dans le liquide de l’ articulation qui claque, comme le papier bulle qu’on écrase).  Expliquer au patient la procédure que l’on va suivre, l’inviter à se relâcher, détendre les tissus péri-articulaires, ne jamais forcer et être précis sont les critères indispensables au bon déroulement des techniques manipulatives.